Test du Samsung Galaxy Z Fold 5 : bébé fait un pas en avant
Si vous recherchez des changements spectaculaires dans la qualité d’image de Samsung, ses téléphones pliables ne vous le donneront pas. Au lieu de cela, vous bénéficiez d’une combinaison de changements incrémentiels et d’une flexibilité de déploiement bien plus grande qu’avec un smartphone standard.
Nous en sommes maintenant à la cinquième itération du Galaxy Z Fold, où Samsung a affiné sa vision de ce que devrait être un téléphone pliable efficace et intuitif. Compte tenu de leur coût, les caméras se sont avérées n'être qu'une réflexion secondaire pour Samsung, qui insiste sur le recyclage des composants existants plutôt que d'essayer quelque chose de nouveau.
Le Galaxy Z Fold 5 suit la tendance, mais non sans au moins quelques ajustements pour offrir de meilleurs résultats lors de la prise de photos. Ce qui ressort davantage ici, c'est la créativité qu'offre son design en matière de composition, c'est pourquoi le téléphone doit également être jugé à partir de cet objectif.
J'ai couvert de nombreuses mises à jour de conception lors du temps pratique que j'ai eu avec l'appareil avant le lancement, y compris le cadre légèrement plus fin et plus mince. Sans parler du poids plus léger et de la charnière plus lisse. Les efforts de Samsung pour développer un pliable qui semble plus accessible portent leurs fruits de mon propre point de vue. J'ai testé chacun d'entre eux en revenant à l'original et les différences, bien que parfois subtiles, ressortent les unes des autres.
L'une des raisons est qu'ils sont complémentaires. Un corps plus léger est plus facile à transporter, tandis qu'une charnière lisse – mais néanmoins robuste – facilite l'examen des compositions sous différents angles. L'ouvrir pour révéler le plus grand écran Dynamic AMOLED de 7,6 pouces semble toujours nouveau en raison de l'espace supplémentaire avec lequel travailler. Les pliables comme celui-ci présentent un avantage inhérent lors de la prévisualisation des images avant et après leur prise de vue, car il est plus facile de tout voir, y compris pour éditer des photos.
Mon unité d'examen était également livrée avec un étui comprenant un étui pour le S Pen Fold Edition, le stylet familier de Samsung qui autrement n'est pas fourni avec le Fold 5. Son utilité est agréable lorsque vous trouvez des moyens de l'intégrer, comme l'utiliser comme un obturateur pour prendre une photo sous un angle serré ou un selfie là où l'appareil est hors de portée. Ensuite, il y a la précision nécessaire pour retoucher par la suite ou pour noter une note de référence sur une photo. Aucune de ces fonctionnalités n'est nouvelle, mais elles n'en sont pas moins satisfaisantes lors de leur application.
À l'exception du nouveau processeur Snapdragon 8 Gen 2, le stockage (256 Go, 512 Go, 1 To) et la mémoire (12 Go de RAM) restent les mêmes. Le chipset le plus récent signifie que vous bénéficiez d'un meilleur processeur de signal d'image et de performances plus rapides dans l'application appareil photo.
Samsung promet des appareils photo « de qualité professionnelle » dans le Galaxy Z Fold 5, mais c'est légèrement trompeur. Pour une entreprise qui laisse clairement ses astuces matérielles et logicielles d’appareil photo les plus avancées pour la gamme Galaxy S, le Fold se rapproche des spécifications de milieu de gamme. En effet, les capteurs d’image sont exactement les mêmes que ceux du précédent Fold 4 : ce qui change, ce sont les objectifs.
Pour récapituler, cela vous donne le même ISOCELL GN3 de 50 mégapixels (équivalent 23 mm) pour l'appareil photo large, ce qui ne correspond pas à ce qu'on m'a initialement dit lorsque j'ai demandé si Samsung avait choisi d'en utiliser un différent cette fois-ci. Il possède une ouverture f/1,8 avec stabilisation optique de l'image (OIS) et autofocus Dual Pixel. Il prend également des photos avec le regroupement de pixels, vous obtenez donc des photos de 12,5 mégapixels, vous laissant uniquement le mode 50 mégapixels comme alternative en pleine résolution.
L'ultra-large de 12 mégapixels (champ de vision de 123 degrés) utilise un capteur Sony IMX258 que l'on ne voit pas couramment sur les téléphones de nos jours, et le téléobjectif de 10 mégapixels avec zoom optique 3x (champ de vision de 36 degrés) utilise Le S5K3K1 de Samsung avec ouverture f/2,4 et OIS. En ce qui concerne les caméras arrière, seule l’ultra-large n’a pas d’OIS.
Les deux caméras selfie conservent également leurs différences. L'écran de couverture est doté d'un bien meilleur jeu de tir avec un capteur de 10 mégapixels qui fait un très bon travail par rapport au terne de 4 mégapixels de l'écran principal qui ne s'avère utile que pour les appels vidéo.